Facebook, ringard ?

Il y a quelques temps, j’ai entendu coup sur coup, à quelques jours d’intervalle seulement : “Facebook, c’est ringard, ça sert à rien d’y être”.
Est-ce que cela signifie par opposition que Linkedin, c’est fun ? (rires) Je ne suis pas sûre ! Évidemment, si l’on doit coller une étiquette “branché” sur un socialmedia, on ne pensera pas forcément à Facebook. On sait bien que Tik Tok et Insta le sont bien davantage peut-être parce qu’ils sont fréquentés par un public jeune (voire très jeune). Cela signifie t-il que les jeunes ne sont jamais ringards ? Et qu’à contrario, tous les plus de 35 ans le sont ?
Allons, allons, ce n’est pas raisonnable !

Facebook en données

Facebook en France, en 2021, c’est quand même 40 millions d’utilisateurs actifs par mois, contre 14,9 millions pour TikTok et 21 millions pour Instagram.
40 millions de ringards, ça fait beaucoup, quand même, non ?
C’est vrai que lorsqu’on est Ronan ou Erwan Bouroullec, on décolle le plafond des fréquentations sur Instagram (152 000 abonnés) bien plus que sur Facebook où c’est plus laborieux (21 065 abonnés tout de même, on aimerait bien les avoir pour nous !). Même crédo pour Chanel qui double sa fréquentation sur Instagram par rapport à Facebook (46 millions d’abonnés sur le premier, 23 millions sur le second).
Instagram étant un socialmedia basé sur l’image, le visuel, l’esthétique, il semble donc fort logique que deux designers et une marque de luxe mondialement connus cartonnent sur Instagram plus que sur Facebook, plus généraliste.
Et puis aussi, relativisons: sur Facebook les 21 000 fans des frères Bouroullec comme les 23 millions de followers de Chanel ne sont sûrement pas (que) des gros ringards !
Vous me suivez ?



Nous ne sommes pas Bouroullec

Puisque nous ne sommes pas Bouroullec, autant se donner toutes les chances de se faire connaître.
Notre conseil, si vous créez votre entreprise (ou si vous avez envie de communiquer davantage), c’est d’être absolument sur Facebook. C’est mathématique, puisque c’est de très loin de number one des réseaux sociaux, c’est là que vous aurez le plus de chance de vous faire connaître d’un public qualifié, c’est à dire de gens qui sont potentiellement vos clients. C’est encore plus vrai si votre activité ne se prête pas à de beaux visuels instagrammables.


Mais revenons à cette idée reçue de la corrélation entre Facebook et la ringardise : rien de tel qu’une petite démonstration. J’ai effectué quelques recherches de marques qui captent davantage de monde sur Facebook que sur Insta (oui, ça existe !). Je ne crois pas qu’elles soient ringardes, bien au contraire, mais la notion étant en effet très subjective, n’hésitez pas à me dire si je suis passée du côté obscure de la force.
Hoalen est un bel exemple. La marque de prêt à porter bretonne comptabilise 25 500 abonnés sur Insta, contre 61 540 sur Facebook.
Chez Aigle, on est à 176 000 abonnés sur Insta contre 270 949 sur Facebook.



Ringard or not ringard ? That is a false question !
Convaincus ?
N’hésitez pas à nous demander conseil, un petit coup de fil au 06 62 20 69 41, c’est gratuit et on n’est pas trop ringards !

Une nouvelle identité pour Le Cellier

C’est l’histoire d’une boutique à Plougasnou, une commune du littoral finistérien. Le Cellier est un peu un « concept store » avant l’heure, une institution qui fait partie du paysage. Depuis une bonne quarantaine d’années, on y trouve de tout : du gaz, du vin, des biniouseries (comprendre “des souvenirs de Bretagne”). Elle a été reprise dernièrement par Gérault Alric qui s’approprie les lieux petit à petit, marquant son empreinte avec détermination. 
Il a souhaité débuter sa démarche par la réalisation d’une nouvelle identité visuelle que nous avons eu le plaisir de réaliser.

Quand Géraud Alric a repris Le Cellier, les lieux étaient peut-être un peu passés : l’enseigne en bois peint vieillie par le temps, un peu désuète, méritait une petit coup de jeune. Au delà du support très abimé, le graphisme avait besoin de renouveau pour correspondre à un nouveau positionnement.


Pourquoi changer de logo ?

C’est une question que je pose toujours à mes clients. Généralement, ils savent précisément pourquoi ils ont besoin d’une nouvelle identité visuelle. Dans le cas du Cellier, c’est assez simple : le positionnement et le concept changent, on ne vend plus les mêmes produits, on sort du principe de bazar/droguerie, on monte en gamme, on s’adresse à une clientèle avertie et enfin, on se concentre sur le vin et l’épicerie fine. 


La demande du client :
> du noir et blanc
> de l’élégance pour correspondre à la clientèle
> de la sobriété

Le logo dans sa version blanche sur fond noir.

Un monogramme

Lorsque nous avons échangé avec Géraud Alric, j’ai proposé d’abandonner la lettre gothique. Et puis, au retour, dans la voiture, je réfléchissais à cette lettre “C” à laquelle il me semblait intéressant de donner toute sa place. Car elle a de la force, elle est graphiquement intéressante, elle se repère ; en somme, elle identifie. Et puis, je me suis mise au travail, j’ai commencé mes recherches de typographies. Curieusement, je revenais toujours à des lettres gothiques, comme si c’était une évidence, comme un hommage à l’enseigne précédente, un symbole dans le paysage commercial de la ville.


Imaginer un logo pour tous les supports

L’un des objectifs de Géraud Alric est de refaire toute la devanture du magasin. Il confie à l’agence ce travail de conception graphique. Il a déjà vu le peintre pour les huisseries, le fournisseur de store banne, il a déjà choisi la couleur. Ce sera du noir !
Il faut donc que le logo s’adapte à ces contraintes.
Comme tous les designers, je pense à tous les usages que le logo aura : internet, cartes de visites, flocage du véhicule, enseigne et habillages des vitrines, PLV etc. C’est la compétence du designer de créer avec cette vision globale, de savoir, avant même d’avoir ouvert son logiciel, que ce qu’il a en tête fonctionnera sur tous les supports de communication. C’est aussi pour ces raisons, qu’il est important de s’adresser à un professionnel qui a une expérience solide en communication visuelle.

Vérifiez que l’agence à laquelle vous vous adressez a bien les compétences en interne !

Mis en situation sur le store banne et en vitrophanie sur les surfaces vitrées, le “C” gothique fonctionne bien et répond au cahier des charges.

Le logo dans sa version noire sur fond blanc

À découvrir prochainement :
> Le futur logo de Blue Valley (Projet du Pays de Morlaix dans le domaine de l’innovation scientifique autour des activités économiques liées à la mer)

Maëlle Labussière à l’Espace Lucien Prigent

La semaine dernière, j’ai reçu du service culturel de la ville de Landivisiau une invitation réservée aux professionnels de la culture, pour venir visiter l’exposition Maëlle Labussière à l’Espace Lucien Prigent, en petit comité, Covid oblige.
J’avais déjà pu apprécier son travail lors de mes visites à la Galerie Réjane Louin à Locquirec, mais je n’avais pas encore rencontré l’artiste ; Maëlle est une des artistes représentées par la galerie locquirécoise, un lieu par ailleurs tout à fait incontournable pour qui apprécie l’art contemporain.
Cette invitation à Landivisiau, c’était l’occasion d’échanger avec elle sur son travail, de se retrouver dans une ambiance presque normale, d’oublier le temps d’un après-midi ces restrictions culturelles difficiles, de saluer le travail exceptionnel du service culturel de la ville de Landivisiau.

J’ai eu envie de partager ce moment avec vous.

La ligne et la couleur

Au premier regard, de la couleur, vive, profonde, traitée en aplats, en opacité ou en transparence, matérialisée par une ligne, une forme, tout se mêle. La composition est structurée, géométrique ; on y distingue une sorte de régularité constante, une répétition de formes qui peuvent faire penser au motif. Puis, on se perd dans les détails de textures, dans les superpositions de couleurs ; on scrute la toile pour s’en imprégner, on constate alors à quel point ce travail est subtil et délicat, précis et sensible à la fois. On est bien au-delà de la première impression.

L’espace et le temps

Les lignes se superposent, se croisent, jouent de leur opacité ou de leur transparence, laissent apparaître la trace d’une ligne ébauchée précédemment, apportant ainsi à la composition un effet tridimensionnel, une sensation d’espace qui fait parfois songer à une architecture qui se construit pierre après pierre.
Selon les techniques, selon les démarches, le facteur temps semble faire partie de l’œuvre : tantôt long et précis, tantôt rapide, laissant l’empreinte d’un trait plus spontané, légèrement irrégulier.

J’aime beaucoup jouer sur le temps, alterner un geste lent, d’une précision extrême à un mouvement plus rapide, plus spontané. Cela rythme ma vie d’artiste.

Maëlle Labussière

Le choix du support participe sans aucun doute à ces recherches temporelles : ici un carnet de médecin d’un autre temps que des taches rouges (du sang ?) viendront remplir, là des lignes tracées à la plume qui semblent pouvoir se lire au gré des pages d’un livre ancien.

Le spectateur en action : feuilleter, dérouler, déplier

En passant d’une œuvre à l’autre, le regard se prend au jeu d’un parcours, de haut en bas, de droite à gauche, en diagonale, dans une sorte de grille que l’on peut explorer à l’infini. Le regard se pose sur une couche d’acrylique fine et régulière, là, juste en dessous d’une autre ; on la suit pour en distinguer un début, un milieu, une fin. On se surprend à s’interroger sur la chronologie du geste.

On feuillette, découvrant page après page un carnet de formes, des toiles découpées puis assemblées entre elles dans un livre, on déroule un ruban, on déplie pour replier : on joue avec le support pour le lire d’une multitude de manières, pour en faire une œuvre différente à chaque fois.



Si vous souhaitez en apprendre d’avantage : un simple clic sur les liens suivants.

En savoir plus sur le parcours de Maëlle Labussière : la galerie Réjane Louin à Locquirec.

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En savoir plus sur la culture à Landivisiau

Hugo Le Clech aux Jeux Olympiques ?

Hugo le Clech, jeune navigateur de 20 ans, licencié à la Société des régates de Térénez, a intégré l’équipe de France Junior de 470 en septembre 2020. Son ambition : participer aux JO de Paris en 2024 aux côtés de sa coéquipière Colombe Julia.

Le 22 décembre 2020, la municipalité de Plougasnou a signé avec Hugo
le Clech une convention pluriannuelle pour l’aider à financer son entraînement en équipe de France au Portugal. En contrepartie, Hugo viendra présenter aux élèves de Plougasnou sa passion, son parcours, les exigences et les joies d’un sport qu’ils seront amenés à pratiquer eux même au cours de leur scolarité au sein des établissements scolaires de la commune.

Hugo recevra de la municipalité 2 500 € par an pendant les 4 ans qui le séparent des Jeux olympiques de Paris, soit en tout 10 000 €. 

Comment as-tu compris que la voile était une vraie passion ?

Je suis issu d’une famille de marins, mon père faisait de la course au large, aujourd’hui, il est “boat captain” pour la team Charal. J’ai tiré mes premiers bords à l’âge de deux ans en Caravelle avec mes parents. Ça aide à faire naître des vocations, une configuration familiale pareille ! 

Mon père qui connait bien les contraintes de la voile m’a plutôt encouragé à faire un sport collectif, comme le basket. Je me souviens, il m’avait dit “C’est bien, c’est pas cher, t’as juste une paire de baskets à acheter et hop !”. Sauf que je me suis assez vite rendu compte de ma vocation. Un jour, je lui ai dit “Papa, je veux faire de la voile”. Curieusement, il n’a pas été surpris !  Ma mère encore moins, d’ailleurs elle a joué un rôle primordial dans mon orientation vers la section Sport Études.

Lors des entraînements d’hiver à Vilamoura dans le sud du Portugal en novembre 2020.

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Au début, je naviguais en Optimist, “les petites caisses à savon”, puis je suis passé au 420, et là, j’ai eu envie de rentrer au Pôle Espoir à Brest (structure de l’Adonnante, Sports Études avec le lycée Kerichen), j’y ai passé trois ans, j’ai eu des bons résultats.  La première année, on a fait quatrièmes au championnat d’Europe Jeune, ça nous a permis de continuer, l’année d’après au championnat d’Europe Senior, avec des plus vieux que nous, on a fait neuvièmes, la dernière année, on a fait un top 15 mondial, c’est comme ça que j’ai réussi à passer en 470. A cette époque là, je naviguais en équipage garçon.

C’est comment de naviguer avec Colombe ?

Alors, déjà, on n’est pas un équipage tout à fait ordinaire  : souvent, ce sont les garçons qui sont équipiers, parce qu’il faut beaucoup de force et avoir un poids suffisant. Moi, j’ai plutôt un profil de barreur.  

Comme on peut faire usage de sa force physique, l’équipier a le droit de se décrocher de sa ceinture de trapèze, de  donner des coups de bassin pour faire gonfler les voiles, et pour ça, il fallait que je trouve une fille qui ait vraiment le gabarit et aussi le poids suffisant pour être performants ensemble. Si on n’a pas le poids optimum, le bateau ne peut pas être au top de ses capacités.

En équipe de France, sur les trois équipages sélectionnés il y a deux équipages avec une barreuse et un équipier, on est le seul équipage qui a inversé les rôles !

Qui peut prétendre à participer aux JO ?

Il faut participer aux Championnats du monde et se qualifier chaque année ; c’est pour ça qu’on a des entraînements très intenses. On sera au taquet pour 2021, 2022 et 2023.

Peux-tu nous décrire ton emploi du temps en période d’ entrainement ? 

Déjà, on a un sacré voyage à faire pour rejoindre la côte sud du Portugal. On a 24 heures de route qu’on fait en camion avec grande remorque qui transporte le zodiac de l’entraîneur, deux 470 de chaque côté et un au dessus du zodiac. 

On se relaie au volant avec le coach. Il faut des permis spéciaux, j’ai le permis B, je suis en train de passer le permis E  (le permis remorque) absolument nécessaire ! 

Une fois qu’on est arrivé là bas, pendant un mois on a un emploi du temps réglé comme du papier à musique : après le petite déjeuner, on attaque la prépa physique toute la matinée, ensuite on déjeune, puis on va sur l’eau, trois à quatre heures de nav’. Le soir on s’occupe de faire des réglages, de réparer les petites casses. Enfin, on dîne, on débriefe et ensuite, on est tellement épuisés qu’on va se coucher ! 

J’étais un peu fatigué quand je suis rentré à la maison pour les fêtes !

Belle année 2021 !

Pour notre carte de vœux, c’était assez facile de trouver une thématique, c’était comme une évidence. Il fallait beaucoup de couleur et de chaleur, des gens heureux qui rient, chantent, dansent ou partagent un petit verre.
2021, sera t-elle l’année des retrouvailles, des embrassades ? Nous permettra-t-elle de nous retrouver dans les musées, dans les cinémas, dans les salles de spectacle ou les restaurants ? Nous l’espérons !

Retour sur 2020

Le traditionnel exercice de vœux nous permet de dresser un bilan de cette année 2020 pour l’agence. Elle est encore bien jeune, puisqu’elle n’a qu’un an, mais cette première année nous a offert de belles opportunités, des collaborations nouvelles avec des professionnels d’horizons divers, et des projets de fonds menés avec des clients passionnants. Un grand merci à vous tous qui avez confié votre communication à une si jeune entreprise : il fallait oser !

2020, ce fut pour l’agence

De la communication institutionnelle avec :

  • 4 numéros du Magazine municipal de Plougasnou : fond et forme
  • 1 numéro en urgence du Plourinois, mise en page et interviews et rédaction de deux articles.
  • 1 contribution rédactionnelle au Magazine de Plouigneau avec la rédaction d’un article sur le slow flower et la Ferme de Lescinquit.
  • 2 campagnes municipales concrétisées toutes les deux par une victoire !

Du patrimoine et de la culture avec :

  • La réalisation complète d’un parcours de découverte autour de l’histoire de la Résistance à Plougasnou : 20 panneaux, 1 livret adulte, 1 livret de découverte jeunesse (recherches, écriture et réécriture, choix iconographiques, illustrations, plans, mise en forme graphique).
  • La réalisation de deux panneaux portant sur le patrimoine maritime de l’anse du Diben : histoire des épaves à caractère patrimonial et histoire du chantier naval Rolland (enquête, écriture, choix iconographiques, illustrations, mise en forme graphique).
  • La réalisation de deux panneaux monumentaux portant sur l’histoire du port de Locquirec (enquête, écriture, choix iconographiques, mise en forme graphique, plan).
  • La rédaction des contenus d’un parcours de découverte du patrimoine de Saint-Jean-du-Doigt : grandes figures de la commune, la maison des peintre, la vallée des moulins, le tourisme balnéaire, le grand pardon de Saint-Jean.
  • Une exposition sur l’histoire du chantier naval Kerenfors : réécriture de contenus, écriture, mise en forme graphique, scénographie et mise en place de l’exposition pour les Journées du Patrimoine (pour le compte de l’ASSR : association de sauvegarde des sites de Roscoff).
  • Le site web de la plasticienne Valérie Daubé : concept, positionnement, design, rédaction de contenu.
  • Un site web entièrement dédié à notre activité de valorisation du patrimoine et de la culture.

De la communication d’entreprise avec :

  • Un travail de refonte du site d’Arte Diem en particulier sur les contenus, mais aussi sur la mise en page, en tenant compte d’une structure déjà existante.
  • La conception et la réalisation de la newsletter du magasin Arte Diem : interviews, rédaction de trois articles de blog par mois, offres commerciales etc.
  • Des portraits d’entrepreneurs engagés, dressés sur le blog de l’agence.

Des belles collaborations :

  • Avec Camille Larvor (Norwest Design) sur du patrimoine, sur le magazine de Plouigneau, sur des réponses à des appels d’offre.
  • Avec Pauline Lavergne (Atiz) et Marie-Laure Pichon (Cap Culture Patrimoine), une collaboration qui nous a permis de remporter le marché de la réalisation de la scénographie de la Tour Tanguy à Brest.
  • Avec Pierre Réguer (À l’Ouest Web) pour le développement de nos sites web sur mesure.
  • Avec Pierre-Yves Decosse sur la réalisation de l’exposition Kerenfors à Roscoff pour l’ASSR.

Les projets pour 2021

  • La bonne nouvelle de la fin d’année : un très gros projet de scénographie pour la Tour Tanguy (Brest) un travail que nous aurons le plaisir de partager avec Atiz, agence d’ingénierie culturelle et Cap Culture Patrimoine, agence de conseil et accompagnement de projets.
  • Un nouveau site web pour la commune de Plougasnou : conçu, dessiné, développé par l’agence. Nous serons également en charge de la rédaction des contenus.
  • Un site web pour la Résidence Autonomie (Plougasnou), avec un travail sur l’image de la résidence : interviews des résidants, valorisation des actions menées par l’équipe, nouvelle identité visuelle…
  • La mise en page de deux livrets Explorateurs et Rendez-Vous programmés en 2021 par le Pays d’Art et d’Histoire du Pays de Morlaix.
  • La conception d’un parcours de découverte du patrimoine.
  • Trois plaquettes de présentation de la politique jeunesse menée par la municipalité de Plougasnou : du conseil, de l’écriture de contenus, de la mise en forme graphique.
  • Un site web et une plaquette de présentation du Réseau des Professionnels du Patrimoine Breton : présenter les métiers, les acteurs pour gagner en visibilité auprès des élus, pour leur garantir un travail de qualité (grâce à la charte qualité sur laquelle le réseau travaille en ce début d’année).

2021, c’est parti !

La ferme de Lescinquit

Cet article a été réalisé pour le magazine de la ville de Plouigneau. J’ai eu le plaisir d’aller discuter un matin avec Emeline Declerck, un entretien passionnant d’une femme engagée.

Horticulture durable à Plouigneau

Il y a quelques années, Émeline Declerck découvre le Slow Flower, un mouvement d’origine américaine incitant à l’achat éthique de fleurs coupées cultivées localement, une sorte de révélation qui la poussera à choisir les terres ignaciennes comme point de chute.

Un parcours atypique

Est-ce sa formation universitaire en arts-plastiques qui la mène à l’art de cultiver la fleur ? Difficile à dire. Mais ce qui est certain, c’est qu’Émeline a l’œil, elle sait repérer ce qui est beau.

Après la fac à Rennes, c’est vers la vidéo qu’elle se tourne en suivant une formation de monteur-réalisateur documentaire. Elle s’imagine déjà, bourlinguant le monde, caméra au poing. 

Finalement, ses pas la mènent au Canada, et plutôt dans le montage vidéo pour la communication et la publicité. Ça nourrit sa curiosité pendant pas mal de temps, mais ça ne correspond pas exactement à ses rêves de gosse.

En 2014, elle découvre sur le net l’existence des fermes florales aux États-Unis et en particulier en culture bio et durable. Elle est déjà très sensibilisée à la consommation locale, aux cultures respectueuses de la terre, à la notion de cycle, de saison. Elle ressent le besoin de passer à autre chose. C’est le moment de rentrer en France…

Retour sur les bancs de l’école

Comme souvent dans la vie, on revient un peu en arrière, pour prendre un nouveau départ. Pas toujours simple, toujours courageux ! Ces choix-là sont mûrement réfléchis et souvent bénéfiques. Émeline retourne aux études, direction Angers à l’École Supérieure d’Agriculture, pour boucler un BTS horticulture en un an seulement. 

L’année suivante, elle travaille pour un maraîcher bio à Saint-Pol-de-Léon tout en cherchant activement une terre pour sa future activité. Elle a bien préparé son projet, elle sait ce qu’elle veut : cette terre, elle la veut proche de Morlaix et de la RN 12, avec une habitation entourée d’une seule parcelle, elle-même protégée par des haies. Et c’est à Plouigneau qu’elle fait son choix.

Installation en horticulture BIO à Plouigneau 

C’est dans un ancien corps de ferme (sur le lieu-dit de Lescinquit) complètement dans son jus, entouré d’une prairie, qu’elle jette son dévolu. Tous les critères sont réunis pour satisfaire ses exigences. “On a cassé la prairie, on a installé les premiers tunnels, tout fonctionnait comme prévu, j’allais pouvoir mettre en application mes apprentissages !”.


“Le bio, ce n’est même pas un argument de vente, c’est pour moi une évidence”

Emeline Declerck

Malgré les difficultés des débuts, Émeline tient le cap : “J’étais parfois incomprise, le bio dans l’esprit du public, c’était quand même très lié à la nourriture et à la santé, mais c’est d’abord une question d’éthique et de respect, à la fois de la terre et des gens : quand on achète une botte de 10 roses à 3 €, c’est obligé, il y a au moins une personne qui est exploitée quelque-part dans la chaîne de production.

Depuis deux ans, les choses ont déjà bien changé ; les fermes florales se développent, le “made in France” est mis en avant. 

Le succès de la Ferme de Lescinquit

Émeline cultive entre 60 et 70 variétés de fleurs sur une année, elle désherbe à la main, elle vend en hyper local, sur les marchés et dans quelques points de vente. Peu de transport, une approche respectueuse des saisons, l’objectif d’Émeline est de poursuivre le développement de son activité dans un périmètre géographique très proche de son exploitation : “Comme pour un fruit ou un légume, c’est essentiel de respecter ce que les saisons régissent depuis la nuit des temps, il faut que les gens réapprennent à consommer des produits qui respectent la nature et qui sont produits juste à côté de chez eux”.

Cette prise de conscience du consommateur fait aussi le succès de la ferme ; il devient sensible à son environnement, à un retour aux sources qui lui permet de renouer avec une fleur non modifiée, naturellement belle : “Cultiver en local permet de proposer des fleurs qui ne sont pas vendues chez les fleuristes, parce qu’elles supportent mal le transport. C’est sur ça aussi que je peux me distinguer. ”


80%

c’est la quantité de fleurs aujourd’hui importées de l’étranger

63

C’est le nombre d’horticulteurs du Collectif de la Fleur française auquel La ferme de Lescinquit a adhéré.

60 à 70

C’est le nombre de variétés de fleurs cultivées à la ferme de Lescinquit.

1 hectare

C’est la surface de culture exploitée par Émeline Declerck.


Breizh Pastaaaaa !

Il y a dix jours, je suis allée à la rencontre de Clémentine Pelletier à Plouvorn où elle a choisi d’implanter son entreprise, un vrai moment de partage comme je les aime. Elle est de ces personnes qui font bouger les choses, qui entreprennent de manière intelligente et durable.
La nourriture a toujours été d’un grand intérêt pour Clémentine. Quand elle en parle, elle a les yeux qui pétillent. Avec Clémentine, on s’est trouvé des points communs.

Je demande souvent à ceux dont je dresse le portrait de me choisir une photo d’eux enfant. C’est une manière de se dévoiler (un peu)…

Après un début de carrière dans la Marine, elle a eu envie d’autre chose, plus orienté vers les produits alimentaires, elle a aussi eu envie de travailler pour des causes qui lui ressemblent.

Café et cacao

Après une formation spécialisée dans les achats internationaux, Clémentine est recrutée, en 2015, par La Torréfaction de la Baie. Ce nom vous dit quelque chose ? Aujourd’hui, l’entreprise s’appelle Grain de Sail et là, tout de suite, ça vous parle davantage, surtout si vous êtes morlaisien.
Grain de Sail s’appuie sur un modèle économique durable et respectueux de l’environnement, tout en garantissant la fabrication de produits de qualité (cafés et chocolats). Très prochainement, Grain de Sail devrait transporter sa matière première par voilier cargo. L’objectif est écologique, ambitieux, un peu fou, mais bien réel et vraiment novateur.

Clémentine y occupe plusieurs postes, participe au business plan, cherche des investisseurs pour la construction du premier bateau… Une expérience très enrichissante qui la mène vers l’indépendance.

Une âme de créatrice

Petit à petit, Clémentine réfléchit à créer sa propre entreprise. En 2019, elle quitte Grain de Sail avec une solide expérience. Pas vraiment par hasard : son projet est déjà mûr depuis une bonne année. Début 2020, elle crée Sympatic, une fabrique de pâtes bio en local, avec son associé Jérôme Courcoux.
Mais au juste, pourquoi des pâtes ?
“Les pâtes font vraiment partie de notre quotidien. Et puis, j’avais envie de prouver qu’on est capable aujourd’hui de créer une petite industrie en local et vendre un produit bio, bon et pas trop cher.”

Le concept de Sympatic

Le nom qu’elle choisit est porteur de ses valeurs : des pâtes sympas et éthiques. Tout est dit ! Son modèle économique s’appuie sur une production et une distribution locales pour éviter les excès de transport. Seul le blé dur vient d’Italie, parce qu’il est bon et qu’en Bretagne, on n’en produit pas.
“Notre objectif, ça va être de passer à de la semoule de blé dur française, à condition de ne pas altérer les qualités gustatives de nos pâtes”.
Comme pour Grain de Sail, l’engagement durable de Sympatic passe aussi par l’emploi d’une main d’œuvre issue d’un des établissements des Genêts d’Or (ESAT) de la région. Trois personnes et un encadrant viennent de compléter l’équipe.

Le packaging se veut moderne et clair à la fois et 100% recyclable, c’est une une question de bon sens !


“Je vois cette intégration comme un engagement solidaire, l’idée c’est de permettre à des personnes qui présentent un handicap de pouvoir accéder à un apprentissage professionnel. On travaille très bien avec l’ESAT de Landivisiau, Yann Moyou, le directeur, a accueilli l’idée avec enthousiasme et nous accompagne vraiment dans notre démarche.

Ça m’agace quand j’entends des gens me dire que j’emploie des personnes handicapées pour faire plus de profit, franchement, si ça avait été le cas, j’aurais tout automatisé”.

Les produits

La production n’a débuté qu’en août (Covid oblige !) ce qui n’a pas empêché la marque de décoller très rapidement : elle est déjà bien implantée dans le Finistère Nord. Elle propose sept produits différents. Pour le moment, la cible, c’est la grande distribution en hyper local mais Clémentine vise aussi les Biocoop et les magasins spécialisés, avec de la vente en vrac.
L’objectif, c’est de pouvoir proposer un paquet de pâtes à moins de 2,00 €. Le paquet de coquillettes Sympatic est à 1,75 € (Le Barilla en produit conventionnel est à 1,40 €), et pour du bio fabriqué en local, c’est vraiment pas mal. Et en plus, elle sont vraiment bonnes !

Les projets à venir

Bon, vous l’avez compris, Clémentine est une fonceuse. Elle envisage de se lancer dans la fabrication de toute une gamme de sauces réalisées avec des légumes d’ici et de saison. “C’est un vrai challenge ! Pour parvenir à avoir toujours en rayon six recettes, il va nous falloir en créer une bonne quinzaine”.


Dans la bibliothèque de Clémentine

Le terrifiant Shining de Stephen King, porté à l’écran par Kubrik, un classique néanmoins incontournable !

La série des aventures de Benjamin Malaussène par Daniel Pennac : une bible que je partage avec Clémentine. En plus, les couvertures dessinées par Jacques Tardi sont somptueuses !

David Vann, une série de romans noirs dont les récits s’articulent autour des rapports “père-fils”, “mère-fille”…

Visite dans un jardin d’Eden

Mercredi, je suis allée à la rencontre d’Édith Vigné. Elle m’a invitée dans ce qu’elle appelle son “jardin de poche”. Ce lieu singulier est aussi le siège de son entreprise {éden paysages}.

J’aime donner la parole à ces acteurs du territoire, vous savez, ceux qui sont un peu atypiques, qui ont des parcours de vie étonnants, qui s’investissent dans leur entreprise tout en conservant leurs valeurs. Édith en fait partie. Elle aime la nature, elle entend la respecter dans sa vie personnelle comme dans son activité professionnelle. Elle aime les gens aussi. Et puis, ses valeurs, ce sont aussi les miennes. Avec Édith, on se comprend.

Un parcours atypique

La nature dans ses racines

Édith est originaire de la région parisienne. Pourtant, elle a un attachement très fort pour la nature. Quand elle était petite, elle passait toutes ses vacances chez ses grands-parents en Corrèze, à courir la campagne, à se baigner dans les rivières en culotte, à rouler jusqu’en bas des collines en saluant les vaches en passant.

Édith en 1983 fait sa cueillette quelque-part dans le Massif des Monédières en Corrèze.

Avec son grand-père, à Noël, elle allait couper le sapin : “On faisait attention à en choisir un qui était en doublon et suffisamment grand pour laisser les plus jeunes pousser”.
Édith ramassait toutes sortes de végétaux rigolos, doux ou simplement jolis pour en faire des petites compositions, des sortes de maquettes de jardins miniatures avec des boites à godasses. “C’était la liberté absolue en plus de correspondre à mes premières émotions de nature !”.
Les bonnes choses ont une fin comme dit l’adage ! Il fallait toujours rentrer à la maison pour l’école…

Une vie entre Paris et l’Occitanie

Édith pense d’abord s’orienter vers le métier d’urbaniste. À la fac, elle choisit Sciences Éco avec une spécialité Développement Durable, puis finalement prend le virage de l’enseignement en poursuivant son cursus universitaire par une licence de Science de l’Éducation. Elle rentre à l’IUFM. Une fois le concours d’instit’ en poche, elle choisit de quitter Paris. Pour son premier poste, elle demande Montpellier, Grenoble et Nîmes : les trois villes présentent des avantages certains, montagne, mer, campagne à proximité, c’est pas mal ! Et puis Édith a vraiment envie de quitter Paris, parce qu’avec un salaire de prof, c’est pas simple et qu’en plus, les grandes étendues de verdure lui manquent vraiment.

Finalement, elle est nommée à Nîmes : “Au début, j’étais un peu déçue. J’ai même eu un peu de mal à m’y faire : les paysages changent peu au fil des saisons.” Elle y reste quand même 15 ans, elle y pratique son métier d’enseignante avec passion. Parallèlement, elle travaille les techniques plastiques à l’atelier de peinture de Pascal Thouvenin pendant 7 ans et ressent un besoin grandissant de créer, de laisser une trace.
En 2010, elle rencontre Pascal (il vit en Bretagne !), elle quitte tout : le boulot, les amis, l’Occitanie. C’est le grand virage !

L’arrivée en Bretagne : une nouvelle orientation professionnelle

Édith prend une année de disponibilité qu’elle consacre à la réflexion. Elle fait le point sur ses aptitudes, sur son besoin d’apprendre de nouvelles choses, sur le panel de formations qui s’offre à elle : “Je m’intéressais beaucoup à l’architecture, l’urbanisme, ça m’attirait beaucoup, mais j’avais fait des études universitaires, il me manquait le côté manuel”.
Édith choisit finalement les espaces verts et s’oriente vers un Bac pro Aménagement paysager, une formation qu’elle suit à la Maison Familiale Rurale de Plabennec. Son Bac pro en poche, elle est embauchée dans l’une des trois entreprises qui l’avaient accueillie pour ses stages d’étude : “Là, j’ai appris à faire une terrasse, à construire un mur, à manier les matériaux. Mais la dimension paysagère et créative était quasi absente. J’ai fait six mois et j’ai décidé de ne pas continuer”.

Le jardin de poche d’Édith Vigné est beau en toutes saisons.

“Si je dois créer quelque chose, c’est maintenant !”

L’aventure Eden Paysage

Fin 2015, sa décision est prise. Son absence de références lui semble être problématique. Elle projette de partir faire un tour de France des copains, en leur proposant la création de leurs jardins pour constituer son book. Finalement, elle n’a même pas l’occasion d’entreprendre ce voyage ; les commandes sont immédiates : “Ça été très vite : j’ai fait les démarches de création d’Eden Paysage et j’ai eu une première cliente, quasiment tout de suite ! Et puis le bouche à oreille a fait le reste.”.
Les professionnels de l’entretien paysager de Carantec jouent le jeu et lui envoient des clients pour des demandes de conception et création paysagère. Elle présente les projets “à l’ancienne” qu’elle dessine au crayon de papier et colore à l’aquarelle. C’est authentique, naturel et cette approche – aux antipodes de la 3D assez froide – plaît aux nombreux passionnés de Carantec.

Un positionnement responsable

Est-ce son positionnement responsable qui la mène à la réussite ? Ce qui est certain, c’est que son approche écologique et humaine est à l’origine de son succès. Édith se fournit chez des pépinières locales : Vert’Tige pour les plantes d’ombre (Louargat), Le Jardin de Gwen (Lanmeur) pour les vivaces, Les Pépinières Roué pour la terre de bruyère (Plouigneau), Rouxel et Lepage (Côtes d’Armor) pour les gros sujets et Kerisnel (Saint-Pol-de-Léon). Elle recommande volontiers les boutiques de design du coin, comme Arte Diem pour le mobilier d’extérieur (Lire l’article d’Édith sur le site d’Arte Diem), L’Île aux Dames ou La Passerelle (à Carantec) pour la décoration.
L’écologie est une évidence, elle travaille sans aucun produit chimique. Elle constate que ses clients sont réceptifs à ses méthodes : “Mes clients ont compris que le jardin n’a pas besoin d’être aussi rangé et propre que le salon !”.
Elle a adhéré au Syndicat Professionnel du Paysage et à La Société Française des Jardins Japonais, elle se rend sur des salons, se forme à la taille en transparence et constate que les choses sont en train de changer, que des solutions plus écologiques se mettent en place.
Cette année, Édith renforce les rangs : elle accueillera très bientôt un jeune stagiaire en alternance : il est tout aussi passionné qu’elle !

Édith utilise des paillages de cosses de sarrasin pour maintenir la fraîcheur et l’humidité du sol. Édith aime leur côté esthétique et leurs qualités végétales.


Dans la bibliothèque d’Édith

Les mains dans la terre – Camille Muller. Ed. Ulmer
Relire Hopper
Ed. Réunion des Musées Nationaux
Tout est jardin – Ossart + Maurières. Ed. Ulmer
Portrait d’un homme heureux. André le Nôtre 1613 – 1700
Ed. Poche Folio
Zao Wou-Ki, Carnets de voyages – 1948 – 1952.
Ed. Albin Michel
La jeune fille à la perle – Tracy Chevalier.
Ed. Poche Folio


La responsabilité sociétale d’une agence de communication

Avec le confinement, les manières de travailler se sont modifiées, au moins pour certains ; cette période a amené les entrepreneurs à porter une réflexion sur le sujet.
Aujourd’hui, être capable de travailler à la maison, c’est une performance.

Par ailleurs, vous l’avez sûrement remarqué, ces temps-ci, on entend pas mal parler de la RSE. Comprendre : la responsabilité sociétale des entreprises. C’est très en vogue, c’est devenu un argument commercial, à juste titre d’ailleurs, il n’y a pas de raison que les entreprises qui font des efforts n’en tirent pas des bénéfices.

Et si cette crise permettait aux entreprises de tout repenser ? D’avoir une approche plus responsable ? De faire valoir leurs capacités d’adaptation ?
Et si, pour une fois, on parlait des toutes petites entreprises ?

Toutes petites et par définition responsables

Vous le savez maintenant, j’ai débuté mon activité d’indépendante en novembre 2019. Comme pour tous les entrepreneurs, la question du statut s’est posée.
Et la décision de m’installer en auto-entrepreneur, c’est bien évidemment du bon sens, mais c’est aussi un choix responsable.


Travailler à la maison

Quand on est seul à “la boutique”, pourquoi prendre le risque de louer des locaux ? C’est double de charges : deux connexions internet et lignes téléphoniques, deux loyers, deux abonnements d’électricité, d’eau… Et c’est forcément plus polluant !

Oh, mais je vous entends déjà me donner toutes sortes d’arguments :

“Oui, mais bon, quand même, pour recevoir des clients, c’est moyen”
Et bien non ! Je revendique, dans ma manière de travailler, le bon sens, la simplicité des mots, l’authenticité des rapports humains. En ouvrant ma maison à mes clients, je suis en plein accord avec mes principes !
Peut-être d’ailleurs que mes clients me choisissent aussi pour ça ?
Dans ma vie privée, j’aime recevoir, dans ma vie professionnelle, ce sens de l’accueil est tout aussi présent. N’est-il pas au cœur des métiers de la communication ?

Tout sur place, c’est aussi un gain de temps et d’organisation, en plus de correspondre à une pratique écolo !

“Oui, mais c’est important de séparer la vie privée de la vie professionnelle”
Là, j’ai envie de vous dire : rien ne l’empêche ! Certes, ça nécessite d’être efficace dans le travail et d’avoir des aptitudes en organisation : en somme, il faut être drôlement équilibré et rigoureux pour travailler à la maison !

“S’installer en auto-entrepreneur et travailler à la maison, ça fait pas agence de communication”
Ah bon ? Cela signifierait-il que la qualité du travail accompli repose sur la nécessité d’avoir un local commercial ? À dire vrai, je ne crois pas. Bon et puis en plus, je ne suis pas une agence de communication et j’ai l’honnêteté de le dire (et je crois bien que j’en suis fière même !). Une agence, une vraie, c’est une équipe composée de profils très variées et en interne.

Voir ma page “Qu’est-ce qu’une agence de communication ?”

“C’est pas beaucoup plus polluant d’aller travailler à 10 kilomètres de chez toi”
Et si ! Prendre la voiture tous les jours, pour parcourir 20 kilomètres quotidiens, bien sûr, ça semble peu. Imaginez-vous sur le périphérique à Paris, où des milliers de gens prennent leur voiture pour aller travailler à une distance équivalente… là tout de suite, c’est plus impressionnant, non ? Sans compter que vous êtes probablement tout seul dans votre véhicule.

“C’est pas sécurisant pour le client de savoir que tu travailles à la maison”
Faux ! La technologie d’aujourd’hui permet d’avoir chez soi ou à distance tous les moyens de sauvegarde et les services de maintenance que nécessite cette profession.


Travailler avec des prestataires locaux

“C’est plus cher de faire imprimer en local que sur internet”
Peut-être… Mais c’est tellement mieux fait ! Et puis quand il y a un souci, on a quelqu’un au bout du fil qui vous prévient avec bienveillance, vous avez une vraie relation humaine avec des professionnels, nécessaire au bon fonctionnement de votre activité.
Je travaille depuis 15 ans avec l’Imprimerie de Bretagne et j’en suis fière ; c’est une entreprise qui m’a appris les bases de l’impression à mes débuts, avec beaucoup de respect et d’humanité, et j’ai toujours été très satisfaite de la qualité du travail accompli. Mes clients aussi.
Travailler avec des fournisseurs locaux, c’est définitivement responsable !


Ne pas marger sur les travaux d’impressions

“C’est pas une vraie cheffe d’entreprise, celle-là, elle sait pas faire du business”
Il y a une raison à cela. D’habitude, une agence propose à son client un devis tout compris : créa et impressions. Je préfère choisir la voie de la prudence : séparer les deux. Mon client me règlera pour le travail que je vais réaliser, il règlera séparément le fournisseur. Ainsi, si mon entreprise connaît des difficultés, je ne mets pas en danger les autres.


Alors, convaincus ?
Appelez-moi si vous partagez avec moi ces valeurs : 06 62 20 69 41